By admin
05 May 2019
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smart cities

La Smart City, un modèle à suivre !

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Mobilité, nouvelles technologies et citoyens
au cœur de la ville intelligente…

 

Concept issu de la Silicon Valley, la ville intelligente, ou « smart city », est aujourd’hui vue comme un modèle à suivre. De nombreuses technologies se développent pour la rendre effective. Les phases d’expérimentation se révèlent plutôt concluantes et semblent illustrer la pertinence d’un écosystème fondé principalement sur les services connectés, la communication et la mobilité.

SMS, réseaux sociaux etc., nous communiquons en permanence, d’une manière ou d’une autre. La smart city fait de même et pousse toujours plus loin les technologies de l’information et de la communication (TIC) que nos sociétés utilisent, au premier rang desquelles : Internet. Elle s’appuie notamment sur les informations qu’elle recueille via les objets connectés et via de nombreux capteurs pour en faire un usage utile pour les citoyens : open-data, mises à jour diverses en temps réel, données GPS pour gérer sa mobilité, etc.

Gros plan sur Santander et Dijon

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Une fois conçues, ces technologies sont alors implémentées dans les villes. Les services connectés facilitent la mobilité que ce soit à Santander (Espagne), ou en France, dans une ville moyenne comme Dijon ou une grande métropole comme Lyon.

Un projet européen, Smart Santander est l’exemple-type de la Smart City destinée à simplifier la vie de ses habitants. L’application  «  Pulso de la Ciudad  » (« Le pouls de la ville ») permet à ceux-ci de communiquer à la municipalité des informations de toutes sortes.

Si le trafic est congestionné, si un bruit est incommodant, ou si un stationnement encombre des zones d’urgence comme les sorties d’hôpitaux, les citoyens jouent le rôle d’optimisateurs. Ils complètent ainsi les 12 000 capteurs d’Internet des Objets disséminés dans l’environnement – par exemple pour le parking intelligent – ou sur les transports et le mobilier urbain – pour sécuriser la ville ou connaître l’état du trafic. Enfin, le service connecté Smart Santander RA (RA pour réalité augmentée), qui concerne 2 700 points de la ville, optimise la mobilité des habitants par sa communication en open data : en donnant accès en temps réel aux caméras de surveillance du trafic et des plages, aux prévisions météorologiques ainsi qu’aux services de transport disponibles.



La France n’est pas en reste avec ses 25 smart cities. Dijon, première ville française finaliste des World Smart City Awards de 2018, dispose déjà d’outils de la ville du futur. D’abord la multimodalité, qui vise à faciliter les déplacements des habitants par un système de paiement unique pour tous les transports. Ensuite elle a mis à disposition des citoyens des applications, pour une communication en temps réel avec les services municipaux. Enfin une centralisation des services connectés reliés à une plateforme unique, Muse, a été mise en œuvre.

Des enjeux importants

Pour autant, un service connecté comme la multimodalité ne garantit pas à lui seul la fluidité du trafic : il demeure en effet possible de n’utiliser qu’un titre unique mais de se retrouver dans les embouteillages urbains ou à une borne sans vélo. Lyon a lancé Optimod’Lyon pour pallier cet écueil. Première en Europe pour la prévision du trafic une heure à l’avance, l’application mesure en temps réel le trafic urbain et centralise les données. L’usager reçoit sur son téléphone une alerte une heure avant de partir, qui lui précise le mode de transport le plus approprié. Les données concernent aussi bien les voitures particulières que les transports en commun ou les mobilités douces comme le vélo. Comme dans la plupart des smart cities, Lyon a mis en place une communication en open data pour construire un service public de la donnée afin d’encourager la participation et le partage de données par les citoyens (self data), dans le but d’améliorer l’intelligence de la ville, c’est-à-dire la capacité de renseigner sur ses besoins pour y répondre au plus vite.

Dès 1964, l’intellectuel canadien Marshall McLuhan écrivait qu’ « à mesure qu’augmente le nombre de canaux de perception, augmente aussi le besoin d’analyse globale des données ». Un demi-siècle plus tard, les décideurs publics semblent avoir pris en compte son analyse et cette dernière semblent s’être concrétisée dans la ville intelligente. En effet, les services connectés et une communication optimisée permettent, aujourd’hui, une mobilité fluide et adaptée.

Source : Siecledigital.fr